Ian Brossat avait porté plainte après avoir été visé par des tweets orduriers sous pseudonymes en 2015. Les comptes de ces utilisateurs ont été clôturés par Twitter.
Seul présent à l’audience du 11 janvier, comme à la lecture de la décision, le prévenu de 36 ans avait plaidé « l’immaturité et la bêtise ».
Sa coprévenue avait elle déjà été condamnée dans d’autres affaires, notamment à de la prison ferme, pour menaces de mort et appels malveillants réitérés.
Chacun devra verser à Ian Brossat un euro symbolique, ainsi que 750 euros pour couvrir ses frais d’avocat.
L’élu parisien a fait part à l’AFP de sa « grande satisfaction ». Il espère que cette décision encourage « ceux qui souffrent trop souvent en silence » à porter plainte, et a ajouté: « Il ne faut pas banaliser des propos sous prétexte qu’ils circulent en masse sur les réseaux sociaux. »
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