Un dictionnaire des maladies fait polémique avec ses propos sur l’homosexualité et le vio

Un livre, sorti en 1996 et réédité en 2007, se présentant comme un dictionnaire des malaises et maladies et mis en avant dans une librairie Fnac, aborde le cancer, le sida, le viol ou encore l’homosexualité de manière particulièrement controversée.
L’auteur assure être « maître Reiki », une pratique classée comme sectaire. L’homosexualité, « une maladie ? » ou encore le sida « un problème avec l’amour » s’interrogent l’ouvrage.

Présentation de l’éditeur
Le plus grand dictionnaire sur les causes des malaises et des maladies reliés aux pensées aux sentiments et aux émotions.
La santé est un élément essentiel à l’équilibre et à l’épanouissement de tous. Ce livre constitue un document de recherche unique sur « l’aspect » métaphysique des malaises et des maladies. Près de 800 malaises, maladies et parties du corps y sont répertoriés, en rapport avec les pensées, les sentiments et les émotions. Ce dictionnaire se veut un outil d’ouverture de conscience et de recherche pour soi-même, pour sa famille ou pour ceux qui nous entourent, ainsi qu’un complément à toute approche, qu’elle soit médicale ou en lien avec les médecines douces. Ce livre peut servir d’outil de compréhension, d’investigation et de transformation pour aider chacun dans son processus de guérison.
Cet ouvrage ne vise pas directement à apporter des solutions aux malaises et aux maladies, mais à favoriser la prise de conscience que le malaise ou la maladie, que l’on éprouve tant sur le plan physique que psychologique, provient de nos pensées et de nos émotions et, qu’à partir de cela, on peut y puiser les moyens adéquats pour apporter des changements dans la vie. Car le seul vrai pouvoir, c’est le pouvoir sur soi-même ; chacun est ainsi créateur de sa vie. Plus l’on est conscient, plus l’on peut faire les changements appropriés.
Le lecteur peut utiliser la technique d’intégration expliquée dans ce livre pour lire les paragraphes concernés, afin de permettre un changement salutaire d’attitudes, de comportements ou de pensées, dans le but de désactiver la source du conflit qui est à l’origine du mal-être et qui peut être conscient ou inconscient. Le processus de guérison peut ensuite s’amorcer. On peut ainsi recouvrer santé, bien-être et joie de vivre.
Conférencier émérite depuis 1978, Jacques Martel , l’auteur, agit à titre de psychothérapeute et anime des ateliers de croissance personnelle depuis 1988. Dans son travail, sa formation d’ingénieur électricien lui permet d’allier un côté pratique à l’intuition et à l’expérience qu’il a acquise avec le genre humain. Sa formation comme rebirtheur professionnel (technique de respiration consciente) s’ajoute à son expérience de psychothérapeute dont il fait bénéficier les personnes qui suivent ses ateliers, ses conférences ou dans les rencontres individuelles. Ses activités se déroulent au Québec et au Nouveau-Brunswick (Canada) ainsi qu’en Europe. Il a été le fondateur du Centre de Croissance ATMA qui est devenu ATMA Inc. et qui regroupe une maison d’édition, de distribution et une équipe de consultants.

Un internaute a tweeté la mise en avant « coup de cœur » de l’ouvrage dans un magasin Fnac d’Avignon. Selon ce livre, les maladies sont « des conflits intérieurs non résolus qui s’expriment donc dans le corps », expliquait en novembre dernier une chroniqueuse d’Europe 1, qui saluait « un livre incontournable de développement personnel ».
Voici des extraits, pour le moins inquiétants, du livre :
« Il se peut que, n’acceptant pas mon identité, je tente de retrouver chez une personne du même sexe le côté que j’ai rejeté », « il se peut aussi que je recherche un père, une mère », ou encore « l’un de mes deux parents voulait à tout prix avoir une fille, il se peut que, même inconsciemment, je veuille développer au maximum les qualités d’une fille afin d’augmenter les chances de me rapprocher et d’être accepté par ce parent », propose-t-il comme explication. « Si je suis un homme, je peux rechercher ma virilité (…) Je peux avoir été élevé par une mère trop dominante, ce qui m’a incité à fuir les femmes ».
Dans la page consacrée au sida, il est indiqué que les malades vivraient « une grande culpabilité par rapport à l’amour », auraient « l’impression de ne pas être à la hauteur » et « une incapacité à (s)’aimer et à (s)’accepter ».
Toujours selon cet ouvrage, « si j’ai eu à vivre un viol, ou un abus sexuel, je regarde si mon ignorance de la sexualité, même inconsciente, était à ce point grande que j’ai ‘attiré’ (énergétiquement parlant) cette situation comme pour me libérer de ma peur ou tout simplement pour cesser de me faire abuser. »

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