Discriminations anti LGBT: une étude dresse un état des lieux dans la fonction publique

Le 18 mai 2018, au lendemain de la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, une étude sur les risques de discrimination anti-LGBT dans la fonction publique était remise à Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès ministre de l’action et des comptes publics.
Cette étude scientifique avait été demandée par les associations concernées dès octobre 2016 à la ministre de la fonction publique d’alors, Annick Girardin.
Réalisée par Yannick L’Horty, professeur d’économie et directeur de la fédération « travail emploi et politiques publiques » et Pascale Petit, économiste et maître de conférence à l’université d’Evry Val d’Essonne, une étude dresse pour la première fois en France un état des lieux sur les discriminations vécues ou ressenties par les agents publics en raison de leur orientation ou de leur identité sexuelle.
Ce travail exploratoire a été conduit sur deux métiers différents, dans les trois versants de la fonction publique et dans le secteur privé. Il a permis de mettre en évidence des différences de traitement.
Le nombre de contacts et le nombre de réponses positives sont ainsi plus faibles et le temps de réponse plus élevé pour le candidat signalant son orientation sexuelle à travers sa participation à l’organisation des gay games.
En revanche, lorsque l’étude se concentre sur le taux de réponses positives, il n’y a pas de discrimination à l’embauche significative.
Ainsi l’accès à un entretien d’embauche est globalement comparable pour le candidat de référence et le candidat suggérant son homosexualité, dans les deux professions testées, dans les secteurs public et privé.
Cela dit pour évaluer plus précisément ces résultats une seconde étude sera réalisée.

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