La finale de la Coupe du monde de football marquée par un incident revendiqué par les Pussy Riot

La finale de la Coupe du monde de football opposant la France à la Croatie, a été marquée par un incident.
Un groupe de quatre personnes a fait irruption sur le terrain avant d’être arrêté par le service de sécurité russe.
Cet envahissement de terrain a été revendiqué par les Pussy Riot, un groupe russe de punk rock féministe, qui entendait dénoncer la façade présentée par les autorités russes pendant la durée de la Coupe.
Le groupe souhaitait alerter sur le double visage des autorités russes: l’un montrant une belle image de la Russie, accueillante et souriante, à l’occasion de la coupe du monde, l’autre violent et arbitraire, une fois les projecteurs éteints.
La « nouvelle image » positive de la Russie était évidemment un objectif majeur de Vladimir Poutine.
Le président de la Fifa, Gianni Infantino, est allé dans le sens du chef du Kremlin. Il a estimé « qu’énormément de stéréotypes sur la Russie ont volé en éclats » grâce au Mondial-2018.
« Toutes les peurs que certains tentaient d’attiser avec cette Coupe du monde (…) ne se sont pas réalisées, cela a été l’exact opposé », a poursuivi le patron du foot mondial.
Parmi les « peurs » en question, le racisme et le hooliganisme, mais ausi l’homophobie étaient en première ligne.
Tout le monde avait en mémoire les images des hooligans russes s’en prenant à des fans anglais pendant l’Euro-2016, mais ceux-ci ont brillé par leur absence et la Coupe du monde s’achève sans incident.
La brève arrestation du militant gay britannique Peter Tatchell, qui avait prévu de manifester sur la place Rouge pour dénoncer « la torture d’homosexuels en Tchétchénie », a fait peu de vagues, d’autant que les policiers l’ayant interpellé ont fait preuve d’une délicatesse et d’un tact inhabituels.

Visits: 34

Partager:
Translate »