Toulouse : prison pour l’agresseur d’une jeune lesbienne

L’agresseur d’une jeune fille, brutalisée en raison de son orientation sexuelle, a été condamné à un an d’emprisonnement dont 2 mois avec sursis, le caractère homophobe de l’agression ayabt été retenu.
La jeune fille a été agressée le 12 août dernier, peu avant 4 heures du matin, en plein centre-ville de Toulouse, en Haute-Garonne.
« Il a tenté, par deux fois, de me mettre un coup de pied dans la tête. Il a atteint mon ventre. Tout cela parce que j’embrassais, sur la bouche, ma petite amie » explique t’elle.
Le prévenu, accompagné de trois autres personnes au moment des faits, réfute le caractère homophobe de l’agression.
Au cours de l’audience, montrant les images capturées par les appareils de vidéosurveillance, le juge questionne.
« On vous voit vous échauffer, sautiller, remonter votre t-shirt à mi-torse, vous mettre en garde comme dans un match de boxe. Ça sert à quoi de faire ça ? ».
« À rien, on s’amusait. Ce n’était pas méchant » répond le prévenu.
Le tribunal explique alors que ce dernier s’est rebellé lors de l’intervention des forces de l’ordre en tentant de donner des coups de pied à deux agents de police municipale.
Lors du procès, ces derniers ont réclamé chacun 500 euros de dommages et intérêts.
La victime, elle, a demandé 950 euros pour le préjudice moral qu’elle a vécu.
« Je ne peux plus dormir sans faire de cauchemar. Je fais régulièrement des crises d’angoisse » précise la jeune fille.
Le prévenu écope d’un an d’emprisonnement, dont 2 mois avec sursis.
Il doit également payer 250 euros à chaque policier et 600 euros à la victime.

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