
Plus de 400 crimes liés à ces applications ont été signalés à la police lannée dernière, y compris des viols, actes de pédophilie et tentatives de meurtre. Cest sept fois plus quil y a deux ans. Une situation qui inquiète les associations, ces dernières craignent que beaucoup dautres ne soient pas signalées aux autorités. Certaines personnes utilisant ces applications ne souhaitant pas que cela se sachent (personnes mariées, homosexuels non déclarés, etc.)
Comme le rapporte The Telegraph, les associations craignent que ces victimes ne fassent lobjet de « sextorsion » et appellent à une meilleure prévention des risques liés aux rencontres en ligne.
Par exemple, en août dernier, un couple dhomosexuels a été inculpé pour avoir fait chanter un homme marié rencontré sur Grindr, lapplication réservée aux rencontres entre homosexuels. Un professeur a été condamné à 5 ans de prison pour avoir abusé dun garçon de 14 ans rencontré sur la même application. Dans une autre affaire, un homme est soupçonné du viol dune femme rencontrée sur Tinder.
Pour le chef adjoint de la police de Merseyside en Angleterre, Andy Cooke, « La popularité croissante de ces applications et sites de rencontre a contribué à laugmentation du nombre de crimes enregistrés. Nous encourageons fortement les utilisateurs à signaler ces délits et à exiger une aide psychologique sils sont victimes dun crime ».
Il demande donc aux utilisateurs de se responsabiliser et « dêtre plus soucieux de leur sécurité » notamment en ne partageant pas leurs données personnelles en ligne jusquà ce quils soient sûrs de la personne avec laquelle ils communiquent.
« De la même manière, je les encourage à cesser toute communication avec des individus qui tenteraient dexercer une forme de coercition sur eux. »
Les autorités policières prennent le problème au sérieux face à laugmentation considérable des crimes et délits liés aux deux applications : en 2013, 55 plaintes ont été enregistrées selon des chiffres obtenus grâce au Freedom of Information Act. Puis 204 en 2014 et 412 au mois doctobre 2015. La majorité des rapports font état de crimes violents et sexuels : sur 412 plaintes, 253 évoquent des violences physiques et 152 des crimes sexuels, y compris des viols et de lexploitation sexuelle infantile.
Ces chiffres font état de plaintes où lapplication Tinder ou Grindr est mentionnée par les victimes, ce qui ne signifie pas automatiquement que lune de ces applications a été utilisée par le criminel. La victime pouvait utiliser lapplication au moment de lagression.
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