Les fans du Grand-Duché l’attendaient désespérément depuis des années. Pour sa première au Luxembourg, Mariah Carey les aura finalement fait patienter…1h15 supplémentaire. Caprice de superstars diront certains. La diva n’en a que faire. Tout juste prend-elle son air de petite fille innocente pour demander pardon aux 4 500 spectateurs présents. Quelques poussées spectaculaires dans les aiguës auront suffi à faire oublier les sifflets.
Plus qu’une célébrité, Mariah Carey c’est surtout un vrai talent, une voix à couper le souffle et 28 ans de carrière. Divisé en quatre sets, son show d’1h15 résume à merveille son identité musicale. Des ballades vocalement époustouflantes comme «My All» et «Hero» mais aussi une flopée de hits funky aux côtés des rappeurs américains les plus populaires des années 90 et 2000 («Heartbreaker» avec Jay-Z, «I Know What You Want», avec Busta Rhymes). Le spectacle est à la hauteur des attentes. Brillant de mille feux dans ses robes et bodys à paillettes, la chanteuse a proposé un spectacle sans accroc, un vrai show à l’américaine porté par des décors grandiloquents.
Si elle dépasse largement les genres, la New-Yorkaise s’affirme encore et toujours comme une représentante de la musique afro-américaine. D’où les hommages aux disparus Michael Jackson, Whitney Houston ou encore Ol’Dirty Bastard, le génie fou du Wu-Tang Clan. Paradoxe de la diva, la chanteuse de 45 ans n’hésite pas à partager la scène avec son compère de toujours Trey Lorenz et ses choristes. Toujours proche de son public, jamais dans l’outrance, Mariah Carey s’est finalement mis les spectateurs de la Rockhal dans la poche. Le résultat était couru d’avance.
Source: L’Essentiel
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