Hervé Mariton, candidat à la primaire de la droite pour 2017, présente dans un ouvrage qui paraît ce mercredi, « Le printemps des libertés » (L’Archipel), ses propositions, son cheval de bataille : l’abrogation de la loi Taubira, dont il a été et demeure une des principaux adversaires et dont il avait déjà fait son étendard en se présentant à la présidence de l’UMP contre Nicolas Sarkozy, fin 2014.
Il propose à la place un « contrat d’union civile » qui ne permettrait pas l’adoption pour les couples de même sexe et reste farouchement opposé à la PMA et la GPA. »Avec cette abrogation, précise-t-il, les homosexuels déjà mariés le resteraient de même que les enfants déjà adoptés, mais un couple d’hommes ou de femmes ne pourrait dès lors plus se marier ni adopter ».
« Je suis pour l’abrogation de la loi Taubira car je redoute l’enchaînement mariage, filiation et ensuite revendication de la PMA et de la GPA », soutient Hervé Mariton depuis des années.
Si plusieurs de ses propositions ressemblent à celles d’autres candidats , baisse des charges des entreprises, réduction du nombre de fonctionnaires, suppression des 35h et de l’ISF, alignement des retraites du public et du privé, d’autres lui sont propres telles que la mise en place d’une « flat tax » (impôt sur le revenu à taux fixe), la fixation de « frontières claires pour l’Union européenne », la suppression du droit du sol au profit du droit du sang, le retour à « l’esprit initial de la loi Veil » sur l’avortement (en rétablissant la notion de « détresse »).
Ancien ministre, polytechnicien et ingénieur des mines, Hervé Mariton a fondé son micro-parti Droit au coeur.
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