« Les survivants », groupe anti-IVG, interrompent TPMP et disent « merci d’exister » à Cyril Hanouna

Hier soir sur la chaîne C8, les Survivants ont débarqué à l’improviste sur le plateau de l’émission Touche pas à mon poste !
En plein direct, un groupe de personnes du public s’est levé en chantant « Joyeux anniversaire ». Après un moment d’hésitation, Cyril Hanouna a remercié les jeunes. « Merci d’exister », « survivant », ont-il lancé tandis que la sécurité intervenait sur le plateau.
« Merci les chéris », a d’abord réagi l’animateur tout en notant que son anniversaire avait eu lieu la semaine précédente. Devant l’insistance des perturbateurs à vouloir un micro afin de faire passer un message, Hanouna leur a demandé de le « dire comme ça », en le criant depuis le public, ne pouvant pas leur fournir de matériel particulier.
« Ils disent ‘merci d’exister’ », a relevé ensuite l’une des chroniqueuses alors que Cyril Hanouna semblait demander à la sécurité de ne pas les faire sortir du plateau, même si ces derniers scandaient « survivants! survivants! ».
« Ils viennent nous voir pour une cause, ils sont très gentils. C’était mignon. C’était pour faire passer leur message, ils s’en foutent de moi, mais je les comprends, merci », a conclu le présentateur.
Dans un communiqué, ce groupe anti-IVG a expliqué par la suite que son action autour d’une « personnalité controversée comme Cyril Hanouna » avait pour but de « rappeler que la vie d’une personne, qu’on l’aime ou la déteste, a une valeur inestimable ».
Les » survivants » veulent incarner une nouvelle génération de la lutte anti-IVG.
Ils ont ainsi décidé de ressusciter un mouvement éphémère de la fin des années 1990: les « Survivants ». Leur théorie ? Les enfants nés après la loi Veil légalisant l’avortement sont tous des « survivants » qui avaient « une chance sur cinq » de ne pas naître. Un chiffre obtenu en rapportant les près de 220.000 avortements annuels en France aux 800.000 naissances.
Ce mouvement « s’inscrit totalement dans le renouveau des mobilisations à droite de l’échiquier politique, notamment dans les milieux catholiques conservateurs sur les questions familiales » dans la foulée de la Manif pour tous en 2013, commente Bibia Pavard, Maîtresse de conférence à Paris 2, spécialiste de l’histoire des femmes.

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