L’administration de SOS Villages d’enfants Tunisie aurait mis fin à la période d’essai de l’activiste Najma Kousri Labidi, en tant qu’assistante parrainage international, après 2 mois de travail, pour son activité pro LGBT.
La jeune femme a fourni un enregistrement de l’entretien avec sa supérieure hiérarchique lui expliquant «que son activisme dérange ses collègues qui disent craindre que les enfants la prennent pour modèle».
Dans l’enregistrement vocal, la responsable de SOS Villages d’enfants Tunisie encourage Najma Kousri Labidi à poursuivre son activisme et l’en félicite, tout en dénonçant le conservatisme social qui marginalise ceux qui lutte «pour des causes pareilles».
Kapitalis.com rapporte que ces collègues ont imprimé certaines de ses publications où elle défend la communauté LGBT.
«Je proteste contre la stigmatisation des jeunes porteurs d’idées qui se retrouvent trop souvent victimes d’attaques visant à les assujettir. Et je rappelle à l’association SOS Villages d’Enfants que les droits humains sont universels et indivisibles et que la discrimination est un acte honteux qui n’est pas digne de l’Etat de Droit et de la société moderne que nous souhaitons construire ensemble», a indiqué Najma, en rappelant que l’association qui l’a remerciée est rattachée à SOS Villages d’Enfants International, une association humanitaire internationale apolitique et non-confessionnelle qui existe dans 134 pays.
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