Dieppe : violentes agressions homophobes

Lu sur http://www.gayviking.com
De violentes agressions homophobes ont été commises à Dieppe le weekend dernier. Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 février 2018, Nicolas Bellenchombre et son compagnon Alexis ont été pris à partie dans le centre-ville de Dieppe par deux hommes d’environ 24 ans. Nicolas Bellenchombre est le président de l’association Ciné-Deep, organisateur du Festival du Film Canadien dans la ville portuaire. Il a souhaité alerter l’opinion publique.
Dans la presse locale, Paris-Normandie et Les Informations Dieppoises, il relate son agression. Interpellé par les deux agresseurs : « Pourquoi vous nous regardez ? C’est quoi ce parapluie de pédé ? », Nicolas raconte aux journalistes sa mésaventure « Alexis a pris un coup de poing et a réussi à se sauver en courant. Et ils ont dit : On se met sur la grosse tarlouze. Alors, je leur ai proposé de prendre mon argent, mon téléphone, mon sac. Ils ont répondu : C’est pas ça qu’on veut, c’est ta gueule. Ils m’ont frappé au visage, je suis tombé, ils ont continué à me frapper aux jambes et à la tête. Mes oreilles bourdonnaient et un voile blanc est passé devant mes yeux, mais j’ai réussi à me relever. Quand ils ont vu qu’Alexis, un peu plus loin, appelait à l’aide et téléphonait aux secours, ils sont partis en courant.
Le choc de l’agression a été terrible. Nicolas Bellenchombre est en sang, conduit aux urgences. Avec Alexis, ils portent plaintes. La Police n’a pas encore retrouvé les agresseurs.
Nicolas a été traumatisé par cette agression : « ce qui nous est arrivé est inattendu, totalement gratuit et extrêmement violent. Ils auraient pu me tuer. » précise-t’il à Paris-Normandie.
Néanmoins, Nicolas Bellenchombre a souhaité clarifier la situation sur sa ville, Dieppe, qu’il affectionne tout particulièrement et qui « n’a jamais été et n’est pas une ville homophobe. Il s’agit, surtout, de ne pas faire d’amalgame : ça peut arriver n’importe où, Dieppe n’est pas une ville où ça craint. Mais de la misère humaine et de la connerie, on en trouve partout. »
Selon Nicolas Bellenchombre, le même soir, au même endroit, un couple de garçons a vécu la même histoire dont l’un s’est fait agressé, roués de coups et insulté de « pédé ». Il raconte sur sa page Facebook qu’ils étaient également au bureau de police pour porter plainte.

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